The real gentleman is the one who always calls a spade a spade. Even when he stumbles on it and even when he falls. (Archie)

Le soleil était au rendez-vous et le musée n'avait pas eu besoin de moi aujourd'hui. Mon directeur était plutôt conciliant et n'hésitait pas à me mettre au repos quand, la charge de travail n'était pas énorme. Il prenait soin de moi, depuis qu'il savait que j'étais enceinte. Bon, je l'en avais informé le jour de mon arrivé au travail. J'avais d'ailleurs, pendant un moment imaginé qu'il me renvoi. Après tout, qui voulait engager une femme enceinte de trois mois ? En tout cas, j'avais été rassuré de voir qu'il n'avait nullement était dérangé par cette nouvelle. Un peu plus tôt dans la journée, j'avais lancé une machine à laver, jugeant que le soleil était suffisamment présent pour pouvoir faire sécher le linge dehors. Depuis que, nous avions cette maison, j'avais l'impression de revivre et de pouvoir enfin profiter pleinement de la nature. Alors que, je profitais d'un jus de fruit, le "bip" de la machine à laver se déclencha, indiquant que le linge était près à être étendu. Je le vider dans une panière à linge et je pris le chemin du jardin pour me rendre vers le fil à linge. Rosie se faufila avec moi et pendant que j'étendais les différents vêtements, elle explorait son nouveau territoire. Je n'étais pas trop à l'aise de la laisser ainsi vagabonder à l'extérieur, surtout qu'elle ne connaissait pas encore vraiment la maison. Je guettais donc l'animal pour ne pas qu'elle s'enfuit trop loin et qu'elle reste dans les limites de notre terrain. Je terminais ma tâche ménagère avant de prendre la direction de la maison. Je me retournais "Rosie ?! Rosie ?! Tu viens ?" Je posais la panière et fouilla dans le jardin avant de retrouver le chaton en compagnie d'un autre chat. "Tiens ! Qui tu es toi ?" Je m'accroupis et tendis la main pour attirer le chat inconnu. Rosie s'avança vers moi et se frotta à mes jambes en ronronnant. "Tu as l'air bien heureuse toi !" Je souris et glissais mes doigts dans son pelage. "Je me demande où tu habite toi, parce que ce n'est pas ta maison ici." Je me relevais et m'approcha un peu de la barrière pour voir si quelqu'un était dans la rue à la recherche de ce petit chat inconnu.

Le soleil m'avait permis de sortir avec Rosie pour étendre le linge alors que, je terminais ma tâche je prenais la direction de l'intérieurs de la maison et j'appelais Rosie. Un peu nerveuse qu'elle se soit échappé, je me déplacé dans le jardin et la retrouvais en compagnie d'un chat que je n'avais jamais vu jusqu'ici. Je m'accroupis pour le mettre en confiance et lui parlais d'une voix douce. J'attrapais Rosie dans mes bras tout en me relevant et en regardant par la balustrade blanche si, quelqu'un était à sa recherche dans le quartier. Le petit chat fini par partir en courant vers un jeune homme « Hadès! » Je souris légèrement en voyant l'animal heureux d'avoir retrouvé son maître ou du moins une personne de sa famille. Je resserrais doucement Rosie contre moi qui vint se blottir dans mon cou en ronronnant bruyamment comme elle avait l'habitude de le faire. « Désolé, il ne sort pas d’habitude. J’espère qu’il ne vous a pas ennuyé. » Je plongeais mon regard dans celui du jeune homme et lui rendit son sourire. "Oh non ! Il n'a pas était ennuyant, je me demandais justement à qui il appartenait. Mais, je crois que de toute évidence, je n'ai plus besoin de chercher son maître vu son attitude avec vous." Je marquais une légère pause en passant mes doigts dans le pelage de Rosie qui avait pris légèrement appuie sur mon petit bidon arrondit par le troisième mois de grossesse. "Vous habitez dans le quartier ?" Je demandais surtout pour savoir si, le chat avait fait de la route ou si, il habitait juste à côté. "En tout cas, je pense qu'ils ont bien fait connaissance ensemble. Rosie est pourtant sauvage avec les inconnus mais, votre chat doit lui plaire." Je ris un peu en imaginant que les deux chats puissent se plaire.

Il avait des rencontres parfois inattendu et la moins que l'on puisse dire c'était que, la rencontre avec le jeune maître du petit chat qui était venu dans mon jardin, était totalement inattendu. L'animal avait rapidement pris la direction des jambes de son maître et un sourire se dessina sur mes lèvres. Le jeune homme me s'inquiétait de savoir si son chat n'avait pas été trop ennuyant et je répondais négativement à sa question. Je n'étais pas du genre à trouver les animaux ennuyant et puis, Rosie avait ses petits moment aussi. J'en profitais pour savoir si, il habitait dans le quartier question de savoir si le chat avait fait beaucoup de marche ou si, il avait juste traversé la route. « En quelques sortes oui, dans la rue juste à côté, euh… Je suis venu rendre visite à ma mère. » Je hochais la tête et fut soulagé de constater que le chat n'avait pas trop marché. Je concluais en disant que nos deux chats avaient eu l'air de bien s'entendre. Bien que, le chat de notre famille était plutôt sauvage en général. « Il fait craquer toutes les filles, comme son maître. » Je ris un peu à cette remarque. "Et bien pour le maître je ne sais pas mais, pour le chat, je peux confirmer qu'il a du la faire craquer." Je n'étais pas le genre de fille à succomber au charme d'un autre homme d'ailleurs, en général, je ne faisais même pas attention aux autres. J'avais Noah et j'étais parfaitement heureuse avec lui. Il hantait mon esprit en permanence et mon cœur lui appartenait entièrement. « Ça fait longtemps que vous vivez ici? » Je reposais mon attention sur le jeune homme et lui souris tout en replaçant Rosie dans mes bras qui continuait ses ronrons de petit moteur. "Non, ça fait deux semaines que nous sommes ici. Je vis avec mon conjoint et..." Je marquais une pause ne sachant pas trop comment je pouvais présenter Savannah. "Notre petite fille de six ans." Ça devait surement paraître bizarre que je sois déjà maman d'une petite fille de six ans alors que, je n'avais que 24 ans et que je faisais mon âge. Mais, c'était toujours délicat d'expliquer réellement mon lien de parenté avec Savannah surtout qu'aux yeux de la loi, j'étais réellement sa mère. "Du coup, je suppose que vous devez bien connaître la ville ?" Il m'avait dit venir rendre visite à sa mère alors, je supposais qu'il avait du vivre un peu à Avalon lors de son enfance ou son adolescence.